Géprocor est selon nos clients plus cher, il fait comme nous des containers mixtes et est présent sur les mêmes destinations à l’export (Afrique, Caraïbes ,pays de l’Est …) , par contre ils refusent de donner l'enseigne du groupe alors que nous poposer à nos clients des enseignes nationales. Nous avons pas mal de clients supermarchés et grossistes en commun sur la Réunion , Guadeloupe et sur l’Afrique en général .Geprocor approvisionne beaucoup de supermarchés , magasins . Géprocor fournit aussi quelques grossistes .Geprocor a un site geprocor.com dans lequel il présente sa centrale d’achat Intermarché et sa structure import export . Tout comme nous ils font des containers multi références ou mixtes en produits alimentaires mais aussi en produits d’entretien . Ils font un approvisionnement aussi de containers mixtes en surgelés et en liquides . Nous ne les voyons pas dans le fourniture d’alcools hors premiers prix produits Top prix .

Prodim est installé depuis de nombreuses années , notamment sur l’afrique. La société Prodim est une centrale d'achat, cette centrale n’est pas présent sur les Antilles puisque leur maison mère de Prodim Carrefour a des supermarchés champion et Carrefour en propre avec des hypers Carrefour, des Shopi ou des 8 à 8 . Le niveau de prix de Prodim est très élevé que ce soit sur les marques propres, premiers prix ou marques nationales . Prodim a plusieurs entrepôts qui s’occupent de l’export vers les supermarchés et qui se font concurrence entre eux . Leur clients export ont donc en général tendance à préférer travailler avec nous , c’est beaucoup plus économique .Bien que nos conditions de règlements soient strictes nous sommes intéressants pour beaucoup de supermarchés et magasins situés en Afrique ou dans les Caraïbes .Mêmes les grossistes semblent séduits par nos prix .Ils sont exportateurs de vins français et gros .Leurs premiers prix sont les produits Grand Jury et numéro un . .

Aldouest , grossiste , donc pas centrale d’achat, fait partie de Francap comme Diapar et s’approvisionne chez Diapar aux mêmes conditions tarifaires que SNIW mais ne nous gêne que peu à l’export puisque il n’a pas l’entrepôt pour effectuer des exportations dans de bonnes conditions et à moindres frais .Aldouest vend peu à l’export mais bien en Bretagne à des magasins et supermarchés locaux .Aldouest fait comme nous les marques Winny , Belle-France et tous les produits secs épicerie , frais , surgelés , alcools , vins , bières et eaux en premiers prix , marques propres et marques nationales.

Mbr n’est pas une centrale d'achat mais fait office de centrale export en tous produits pour supermarchés. Il est surtout présent au Bénin et très peu ailleurs . Ils ont commencé leur activité il y a environ 2 ans et font un chiffre d’affaires export en containers multi produits .Ils ne font pas de surgelés . Ils ont la fourniture d’une centrale d’achat pour supermarchés et magasins .Ils approvisionnent surtout des supermarchés et magasins en Afrique et surtout au Bénin avec quelques grossistes .Nous entretenons de bonnes relations avec mbr et il nous arrive de vendre à mbr des marchandises ou même de leur en acheter , notamment des alcools . Les alcools que nous leur fournissons ou que nous achetons sont surtout des alcools de marques (whisky JB ,whisky Johnny Walker, cognac Rémy Martin , bière Heineken…. ), nous ne faisons pas avec eux de produits premiers prix ou de marques propres .Ils vendent à l’export les produits premiers prix N1 .

Ségurel , dont le dirigeant est le frère du directeur général de Diapar , essaie de vendre soit en direct soit à des intermédiaires ,dont l’un est situé à Bordeaux et fait beaucoup d’exportations vers des supermarchés en Afrique. De part notre organisation nous sommes beaucoup plus compétitifs que Distrib export le client principal de Segurel qui fait beaucoup de containers mixtes vers des grossistes africains ou des magasins . Ils ont comme nous les marques Belle France et Winny mais n’exportent pas des surgelés ni de produits frais vers l’Afrique .

Phoceenne de distribution : cet exportateur fait beaucoup de container mixtes en produits surgelés ,secs entretien et liquides .Il approvisionne beaucoup sur l’Afrique au départ du port de Marseille. Les containers multi références qu’il envoie sont essentiellement composés de premiers prix et marques propres .Il a essayé de développer la marque Belle France sans succès .Phocéenne de distribution est avec les produits Belle-France beaucoup plus cher que nous .Sur les marques nationales il n’est pas compétitif . Il n’est pas vraiment rattaché à une centrale française. Il prétend être une centrale export .En fait il n’a que le nom de centrale d’achat son activité export est limitée et il ne fait ni produits frais , ni alcools.

Delixl : ils sont clients chrez nous . Ils font les marques Winny et Belle France et beaucoup d’épicerie chez nous . . Delixl travaille beaucoup avec les nations unies mais nous sommes plus concurrentiels , meilleur marché . Ils n’exportent pas autant que nous . En Belgique ils fournissent tous types de commerce de détail . Ils font partie de Ahold .

Colruyt : Ils sont de féroces concurrents , leurs marchés export ils travaillent avec beaucoup de pays de l’Est et de pays Anglophones . En Afrique Colruyt vendent aux anciennes colonies belges . Colruyt est un concurrent et son site colruyt-export.com est très bon , les clients de Colruyt peuvent commander en ligne . Colruyt est présent en Belgique et en France et Colruyt fait comme nous partie de Francap pour l'activité française de Colruyt.Enfin Colruyt sur la France fait beaucoup de CHR alors que Colruyt en Belgique est concentré surtout sur le retail et hard discount .

Nous sommes le service export de la société Diapar (points de vente G20 à Paris) . Nous approvisionnons grossistes et supermarchés dans plus de 35 pays : ex-URSS (Russie, Ukraine, Biélorussie, Pays baltes) dans les DOM TOM (Réunion, Guadeloupe, St Martin, ST Pierre et Miquelon ,St Barthélémy, Mayotte, Guyane , Tahiti ) en Afrique (Guinée, Sénégal, Gabon, Togo, Congo, Mauritanie, Nigeria, Cameroun, Burkina Faso, Mali…), en Asie (Vietnam et Népal) à Madagasar , Liban , Soudan …. Nous avons plus de 10000 références dont un grand nombre de 1er prix, des marques propres (Belle France) et nationales . SNIW est entrepositaire agrée et est de ce fait autorisé à vendre hors droits tous alcools,bières et vins à l’export mais aussi en France . Nous assurons aussi la fourniture de produits frais et la fourniture de produits surgelés divers . Le frais se fait par avion et les surgelés par containers maritimes . Les prix indiqués sont départ, marchandise chargée container, en euros sur la base d’un prépaiement. L’unité de commande chez nous est le carton , ce qui vous permets si vous le souhaitez de composer un container mixte ou conteneur multi références .En tant qu’entrepositaire agrée nous vendons beaucoup d’alcools à l’import ou à l’export . Point de vue logistique , notre entrepôt est situé à Chilly Mazarin (région parisienne) à 500m d’un nœud autoroutier . Le port le plus proche est Rouen . Les frais d’empotage pour un 20’ sont de 337 € et de 496€ pour un 40’ .

" L'école de la rigueur "

Basée à Hellemmes, la société SNIW approvisionne des supermarchés et des grossistes dans 35 pays étrangers. Orientées à l'origine sur l'ex-URSS, ses
activités se focalisent, depuis six ans, essentiellement sur l'Afrique, les Caraïbes et l'Europe. Entretien avec Richard Winer, 36 ans, PDG créateur de
cette petite entreprise qui n'a pas peur de franchir les frontières.

- Quelle est l'activité de SNIW ?

- Richard Winer : Depuis sa création en 1993, SNIW (Société de négoce international Winer) est spécialisée dans l'approvisionnement de produits de
grande consommation pour les supermarchés et les grossistes basés hors de France. SNIW compte aujourd'hui des clients dans 35 pays principalement en
Afrique de l'Ouest (Gabon, Guinée, Sénégal, Cameroun, etc.), aux Caraïbes (Antilles françaises et néerlandaises, Haïti, îles Aruba et Curaçao) et en
Europe (Belgique et Grande Bretagne), et plus ponctuellement en Ukraine et au Liban. Grâce à un catalogue de plus de 9 000 références d'articles
alimentaires et non alimentaires, elle a réalisé 4,73 millions d'euros de chiffre d'affaires entre octobre 2001 et septembre 2002, soit une
progression de 50% par rapport à l'exercice précédent. Et pour le premier trimestre de l'exercice en cours, les ventes de SNIW enregistrent une
croissance de 70 %, tendance qui devrait se confirmer sur les neuf prochains mois.

- Il y a dix ans vous travailliez essentiellement en ex-URSS, pour quelles raisons avez-vous choisi de changer de pays d'exportation ?

- R. W. : SNIW a exporté pendant trois ans pour des grossistes et des supermarchés à Moscou, Kiev, Kaliningrad, Minsk, en Oural et dans les
républiques baltes. Malheureusement, la Mafia russe est très active ce qui ne facilite pas les affaires, sans compter que, dans ces pays, les clients
sont particulièrement instables, ils peuvent disparaître du jour au lendemain sans réelle possibilité de recours. Notre activité là-bas était
trop risquée d'un point de vue économique et j'ai décidé d'arrêter en 1996. Plus globalement, j'ai toujours considéré qu'il était plus raisonnable de
travailler avec des pays qui ne représentent chacun pas plus de 10% du chiffre d'affaires total de l'entreprise et dans des zones géographiques les
plus diversifiées possible. Un marché jusqu'alors très dynamique dans une zone donnée peut subitement s'effondrer sans crier gare et vice versa. Comme
l'indique le bon sens et c'est sans doute encore plus vrai à l'exportation :"il ne faut jamais mettre tous les oeufs dans le même panier " !

- Pourquoi avez-vous choisi l'exportation plutôt qu'exercer une activité sur le territoire national ? Que vous a apporté cette expérience ?

- R. W. : Par goût de l'inconnu, de l'aventure et de l'étranger. Le marché national me paraît très monotone et il n'y a plus beaucoup de places à
prendre. A l'exportation, on a des surprises tous les jours, bonnes et mauvaises, et il existe encore une multitude de marchés à investir avec des
taux de croissance qui sont quand même extraordinaires et qu'il serait difficile de trouver en France. L'exportation c'est à la fois l'école de la
rigueur, une remise en cause permanente et la faculté de savoir s'adapter à des marchés, des pays et des habitudes de consommation qui diffèrent
énormément d'une zone géographique à l'autre. C'est aussi savoir faire face à une concurrence internationale, d'être en compétition, parfois même sur
des petites niches, avec des entreprises américaines, canadiennes, européennes et de bien d'autres nationalités.

- Quels conseils donneriez-vous dans ce domaine ?

- R. W. : Je suis très pragmatique et je m'étonne toujours du nombre d'entreprises qui, sollicitées par un client, sont incapables de lui fournir
immédiatement des tarifs clairs de leurs produits ou de leurs services. Ca paraît étonnant mais c'est quand même la moindre des choses pour espérer
vendre à l'export, comme en France d'ailleurs. A mon sens, le meilleur moyen de connaître un marché à l'étranger est bien évidemment de prendre un avion,
de rester sur place suffisamment de temps pour comprendre les besoins et faire la tourner des clients potentiels. Je crois qu'il est impossible de
réussir l'exportation à distance, uniquement par téléphone. Je voyage deux à trois fois par an pour une durée totale d'au moins six semaines et je
reçois également des clients à Hellemmes