TOURLAVILLE : LE NOUVEAU COCCINELLE EXPRESS FAIT L'UNANIMITE

Témoin et protagoniste à part entière de la dynamique de l’enseigne, le Coccinelle Express de Tourlaville (50), en périphérie de Cherbourg, a inauguré en avril dernier son nouvel outil de travail. Agrandi et réorganisé aux couleurs du concept, le magasin a rencontré une franche adhésion de la part des tourlavillais, au principal rang desquels son premier magistrat.

Gagné par l’émotion, Nacer Bettouche l’était tout autant par la somme des efforts consentis pour concrétiser son entreprise. Ce fils de commerçants de 32 ans s’est en effet donné les moyens de sa réussite. Des mois durant, il a préparé et ardemment défendu son projet d’agrandissement. Aussi, le 7 avril dernier, quand vient l’inauguration tant attendue, il peut enfin savourer le travail accompli. « C’est un jour important. L’occasion de remercier les personnes qui m’ont soutenu tout au long de ce projet. » Un pari audacieux qui n’était pas gagné d’avance. Car quand Nacer Bettouche arrive à Tourlaville en 2009, tout est à refaire. « Le CocciMarket de 80 m² était en grande difficulté (en liquidation judiciaire ; ndlr). Les rayons étaient vides, à peine plus de 200 références. »

Conviction et détermination

L’une des grandes forces de notre jeune commerçant réside au-delà de ses compétences professionnelles. Son mariage avec Fatiha et l’arrivée de sa fille Massylia vont en effet lui donner des ailes. C’est donc déterminé et convaincu de son potentiel qu’il s’attelle à redresser son affaire. « Avec l’appui de mon représentant commercial, il nous a fallu dans un premier temps tout reconstruire. Il fallait vite reconquérir la clientèle, lui montrer que les choses allaient changer. Nous avons remplacé une partie du matériel, mais surtout revu les gammes, et mis l’accent sur les produits frais, notamment les fruits et légumes. » Grâce à plus de choix, mais également des horaires élargis, le commerce redémarre et les clients reviennent. Depuis 2009, le chiffre d’affaires progresse régulièrement de + 30 % par an. C’est dire si le flair commercial de Nacer Bettouche est probant. « Les habitants n’attendaient que cela. » Fort de ses bons résultats, l’évidence d’une extension s’impose assez vite. En 2013, les démarches sont entamées.J’ai rencontré la mairie, la Chambre de Commerce et la propriétaire pour leur soumettre le projet. Bâti avec l’aide de ma centrale, mon dossier tenait vraiment la route car il s’inscrivait dans une démarche qui dépassait les enjeux du magasin. Les commerçants du quartier étaient derrière moi. L’investissement n’était pas non plus anodin, de l’ordre de 160 000 euros, car il fallait transformer une ancienne cour. »

Tout en double !

Une fois les autorisations et le financement obtenus, le projet peut alors entrer dans sa phase concrète. « Il y a eu quatre mois de travaux sans fermeture. Dès le départ, le choix de passer en Coccinelle Express s’imposait. Le potentiel était là. Avec l’extension du magasin de 80 à 170 m², nous pouvions prétendre à une progression de + 50 % de CA. De plus, le concept nous permet de mieux rivaliser avec la concurrence, un Carrefour City, et d’avoir une réelle politique commerciale avec la communication et la carte de fidélité. Nous diffusons 4 000 prospectus dans la ville, et nous avons distribué plus de 1 000 cartes de fidélité depuis la réouverture. Ça a un réel impact auprès des consommateurs. Au final, nous proposons deux fois plus de références que dans l’ancien magasin, environ    3 000. Et le retour des clients est très positif. » La présence de bon nombre d’entre eux lors de l’inauguration, sans oublier celle du Maire, a confirmé l’engouement suscité autour de cette renaissance. La dimension humaine fait bien partie des gènes de l’enseigne Coccinelle.